Défendre le principe du respect des individus dans les enseignements scolaires, quels que soient leurs orientations sexuelles ou leur structure familiale est essentiel. Céder à l’idéologie au mépris de la biologie ne l’est pas.
Avec Christian Flavigny
Avec Christian Flavigny
Atlantico : Qu'entend-on par la notion de "sexe biologique" ? Pourquoi y opposer le "genre" comme le fait le ministère de l'éducation nationale ?
Christian Flavigny : Tout simplement le fait que nous avons un corps sexué ; l’enfant le sait très tôt : il y a des garçons et des filles. Cela anime ses questionnements : pourquoi ? La seule réponse qu’il parvient à se faire à ce qui est pour lui une énigme, est que son père fut un petit garçon dans son enfance (ses grands-parents le lui racontent), sa mère une petite fille. C’est donc cela : quand petit garçon on devient un papa, quand petite fille on devient une maman, ensemble on peut faire des enfants. Bingo ! Il y a deux sexes parce que c’est comme cela que viennent les enfants. Reste la question qui agite l’enfant : comment petit garçon devient-on un papa ; petite fille, une maman ?