Christian Flavigny et Michèle Fontanon-Missenard, pédopsychiatres, psychanalystes et chercheurs associés à l’Institut Thomas More, analysent un rapport rendu au ministère de la Santé, sur les personnes transgenres, qui, sous prétexte d'inclusion, trahit l’éthique médicale, en plaidant pour l'autodétermination des patients.
Le ministère de la Santé a commandé un rapport sur « l’accueil des personnes transgenres », dont les conclusions contreviennent aux principes de l’exercice médical, sous prétexte de « ne pas discriminer » lesdites personnes. Faut-il donc rappeler ces principes ? Face à un symptôme, signal d’alerte d’un dérèglement, par exemple une fièvre, le médecin en cherche la cause pour prescrire le remède adapté, par exemple une infection bactérienne. S’il sait ne pas posséder ce remède, par exemple une infection virale, il se contente d’un traitement dit alors « symptomatique », autrement dit faisant baisser la fièvre.