Apprendre formalise les acquis du jeu enfantin des premières années, qui avaient mené l’enfant à s’inscrire dans la lignée familiale, jusqu’à la période de latence qui devient celle des apprentissages fondamentaux.
La « grande école » ouvre l’enfant au monde de l’absent ; la lecture comporte une traversée d’un moment de non-sens pour accéder au sens porté par l’écrit, appuyée par les images qui soutiennent les représentations. Les apprentissages engagent la maîtrise d’une matière symbolique, plutôt qu’un processus cognitif ; ils répondent d’une dynamique d’initiation qui fait à l’enfant quitter le monde magique de la prime enfance, au profit du gain de connaissance qui miroite comme « le monde des grands ».
Editeur: CAIRN